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Juste après la transplantation, la prise de ce que l'on appelle des immunosuppresseurs est d'une grande importance. Le rôle de ces médicaments est de supprimer le fonctionnement du système de défense de l'organisme (= système immunitaire) et de permettre ainsi au nouveau rein d'arriver en douceur à son nouveau lieu d'activité. Mais en même temps, cette thérapie peut aussi avoir des effets secondaires. Dans cet article, tu apprendras quels sont ces effets et comment les prévenir au mieux.
Here's what you need to know
Das solltest du wissen
Ecco cosa c'è da sapere
Voici ce qu'il faut savoir
Esto es lo que debe saber
  • La prise d'immunosuppresseurs est vitale pour la survie de ton nouveau rein après la transplantation : pour ne pas oublier de les prendre régulièrement, tu peux te les faire rappeler dans l'application Mizu

  • La prise d'immunosuppresseurs s'accompagne souvent d'effets secondaires tels que des infections, un risque accru de cancer, le diabète, l'hypertension, une diminution de la fonction rénale, des diarrhées, des tremblements des mains ou une perte osseuse

  • Des examens de contrôle réguliers et un dialogue proactif avec ton équipe de transplantation sont donc particulièrement importants
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Pour la plupart des gens, la transplantation représente un pas de plus vers la normalité. Bien que de nombreuses restrictions de vie disparaissent par rapport à la période de dialyse, il y a aussi quelques nouveaux points à prendre en compte pour ta propre santé et celle de ton nouveau rein après la transplantation. Il s'agit notamment des médicaments qui freinent (= suppriment) ton système immunitaire après la transplantation. Ces immunosuppresseurs doivent empêcher ton système immunitaire de reconnaître ton nouvel organe comme un envahisseur et permettre à ton nouveau rein d'arriver en toute sécurité dans ton corps. Le rôle des immunosuppresseurs est donc, dans le meilleur des cas, d'empêcher une réaction dite de rejet de ton nouveau rein.

Comme c'est souvent le cas, il y a bien sûr des avantages et des inconvénients. Bien que ton nouveau rein puisse ainsi, nous l'espérons, être mieux accepté par ton corps, ces médicaments peuvent également entraîner une série d'effets secondaires. Avant de les examiner en détail, nous allons d'abord clarifier ce que sont les immunosuppresseurs. Tu peux d'ores et déjà noter que des effets secondaires peuvent survenir, mais qu'il existe toujours des possibilités pour toi et ton équipe médicale d'essayer de les prévenir ou de les traiter.

Pourquoi devrais-je prendre des immunosuppresseurs après ma transplantation rénale ?

Ton système immunitaire est chargé de reconnaître les envahisseurs ou les cellules malades qui peuvent représenter un danger pour ta santé. Une fois que ces cellules ou agents pathogènes ont été reconnus par tes cellules immunitaires, le reste de ton système immunitaire est activé pour les combattre et maintenir ton corps en forme et en bonne santé.

Les bactéries et les virus, les cellules cancéreuses dégénérées ou même les corps étrangers peuvent activer ton système immunitaire. Il n'est donc pas étonnant que ton système immunitaire puisse également être mis en alerte lors de la transplantation d'un nouveau rein. Après tout, ton nouveau rein n'est pas un organe qui fait partie de ton corps de manière naturelle. Si ton système immunitaire est activé de manière excessive après la transplantation, un rejet peut se produire.

C'est pourquoi, avant la transplantation, on vérifie si le nouveau rein s'adapte bien à ton corps et à ton système immunitaire. Pour ce faire, on compare les caractéristiques immunologiques, comme les caractéristiques tissulaires (par exemple les caractéristiques HLA), du donneur et du receveur. Si elles concordent, il y a de fortes chances que le nouveau rein soit particulièrement bien adapté à ton corps.

Malgré ces précautions, le nouveau rein contient toujours un certain nombre d'informations et de caractéristiques étrangères qui peuvent rendre ton système immunitaire sceptique et ainsi conduire à une éventuelle attaque du nouveau rein. Ce rejet peut survenir soudainement et entraîner rapidement une diminution de la fonction de ton greffon (rejet aigu) ou être sous-jacent et « bouillonner » lentement pour endommager ton nouveau rein (rejet chronique).

Les signes d'un rejet varient. Souvent, tu ne remarques pas toi-même le rejet et il ne se manifeste que lors de ton prochain contrôle par une modification de tes paramètres de laboratoire. Plus rarement, il peut s'agir d'une réduction de la quantité d'urine (= moins d'urine) ou d'un malaise général. Dans certains cas, le rejet peut même entraîner une perte totale de la fonction rénale. Une véritable réaction inflammatoire avec fièvre et douleurs dans la zone du nouveau rein est encore plus rare et généralement liée à la suspension de l'immunosuppression. Afin de détecter ces problèmes à temps, des rendez-vous de contrôle réguliers auront lieu avec ton équipe médicale après la transplantation.

Que sont les immunosuppresseurs ?

Pour minimiser la probabilité d'un rejet, il existe des médicaments appelés immunosuppresseurs. Comme leur nom l'indique, ils suppriment l'action du système immunitaire. En freinant ainsi le système immunitaire, le nouveau rein échappe donc au radar des défenses immunitaires et peut ainsi arriver détendu dans ton corps.

En général, ces médicaments freinent principalement les cellules du système immunitaire. Il s'agit notamment des lymphocytes T et B. Ces cellules ne reconnaissent pas seulement les corps étrangers et les envahisseurs, mais mobilisent ensuite des renforts sous forme d'anticorps ou de cellules inflammatoires. L'effet exact des immunosuppresseurs dépend toutefois toujours de la classe de substances.

On distingue les classes suivantes d'immunosuppresseurs :

Classes de substances Exemples de substances actives Domaine d'application fréquent
Corticostéroïdes par ex. méthylprednisolone, prednisolone Dose élevée au début et faible dose en traitement continu
Inhibiteurs de la calcineurine par ex. ciclosporine, tacrolimus Traitement continu après transplantation
Inhibiteurs de mTOR par ex. sirolimus, évérolimus Traitement continu après transplantation
Inhibiteurs de la synthèse de l'ADN par ex. acide mycophénolique, azathioprine Traitement continu après transplantation
Anticorps par ex. anti-globuline thymocytaire (généralement rATG), basiliximab Immédiatement avant la transplantation ou en cas de réaction de rejet

Quels sont les effets secondaires fréquents des immunosuppresseurs ?

Les différentes classes d'immunosuppresseurs se distinguent par les substances actives qu'elles contiennent et donc, bien entendu, par leur action. En général, ils inhibent l'action du système immunitaire par le biais de différents points d'attaque. Si l'on prend trop peu d'immunosuppresseurs, il se peut que les effets secondaires soient moins fréquents, mais que la réaction de rejet soit plus fréquente.

Si l'on prend trop d'immunosuppresseurs, les effets secondaires sont plus probables. Il est donc important de trouver le bon équilibre. Le dosage des immunosuppresseurs doit donc toujours être aussi élevé que nécessaire, mais aussi faible que possible. Ainsi, les effets positifs et les effets secondaires peuvent être maintenus dans un juste équilibre. Mais quels sont les effets secondaires et comment les reconnaître ?

1. Infections opportunistes après une transplantation

Cela peut paraître un peu lourd au premier abord, mais c'est en fait très simple à comprendre : Comme tu peux t'en douter, le fait de freiner le système immunitaire a aussi son côté négatif. Le système immunitaire accepte certes mieux le nouveau rein, mais il reconnaît aussi moins bien les agents pathogènes. Il s'agit notamment des bactéries, des virus ou des champignons. Ceux-ci peuvent provoquer des infections dites opportunistes. Celles-ci portent donc ce nom particulier, car contrairement aux infections « normales », elles n'entraînent souvent une infection que si elles peuvent profiter d'une phase de faiblesse de ton système immunitaire.

Tu trouveras ici un résumé des agents pathogènes typiques responsables d'infections opportunistes après une transplantation :

Agent pathogène Tableau clinique Symptômes
Cytomégalovirus (CMV) Maladie à CMV Fièvre, hypertrophie des ganglions lymphatiques, inflammation de l'œsophage et de l'intestin avec diarrhée, inflammation du foie, pneumonie, etc.
Pneumocystis jirovecii Pneumonie Forte fièvre, essoufflement, toux sèche, fatigue et faiblesse, sueurs nocturnes, perte de poids, etc.
Virus BK (BKV) Inflammation des reins Rarement symptomatique, très rarement cystite, échec de la greffe
Candida species Soor (souvent bouche/œsophage) Bouche/gorge/douleurs à la déglutition, difficultés générales à avaler, douleurs à d'autres endroits selon l'infestation, dépôts blanchâtres

Tu trouveras des informations plus détaillées sur les infections opportunistes après une transplantation rénale, sur la manière de les reconnaître et de les traiter dans d'autres articles de l'application Mizu. Comme tu peux le constater, les infections après la transplantation sont donc une complication relativement fréquente et doivent toujours être contrôlées et traitées par ton équipe médicale. Ton taux d'infection sera donc régulièrement contrôlé après la transplantation.

De plus, tu dois prendre régulièrement ta température à la maison et prendre rapidement contact avec ton équipe médicale en cas de symptômes tels que fièvre, diarrhée ou toux. Tu peux documenter régulièrement toutes tes valeurs dans le journal de bord de l'application Mizu. Outre les infections opportunistes, les infections des voies urinaires sont particulièrement fréquentes après la transplantation. Les symptômes typiques sont ici une sensation de brûlure en urinant ou des douleurs et éventuellement de la fièvre. Les infections des voies urinaires représentent environ 40 à 50 % de toutes les infections après la transplantation. Elles sont généralement traitées par l'administration d'antibiotiques.

2. Risque accru de cancer après une transplantation

Outre les bactéries et les virus, il se peut que ton système immunitaire ralenti reconnaisse moins bien les cellules cancéreuses après la transplantation. Bien sûr, cela ne signifie pas nécessairement qu'un cancer va se développer. Mais tu devrais, si nécessaire, participer à tous les examens de dépistage recommandés afin de pouvoir réagir à temps en cas de doute.

Cela vaut pour le dépistage du cancer de la peau, du cancer de l'intestin et des formes de cancer les plus fréquentes chez les hommes (par ex. la prostate) et les femmes (par ex. le cancer du col de l'utérus, le cancer du sein). Tu découvriras également dans d'autres articles de l'appli Mizu comment se déroule exactement le dépistage après la transplantation et comment tu peux également faire un dépistage régulier à la maison en pratiquant un auto-examen.

3. Diabète sucré post-transplantation (=DPT)

Ce sont surtout les corticostéroïdes, dont font partie par exemple la prednisolone et le tacrolimus/cyclosporine, qui peuvent perturber quelque peu ton métabolisme. En conséquence, un traitement avec ces médicaments après la transplantation peut entraîner l'apparition d'un nouveau diabète (= diabète sucré post-transplantation) ou un déraillement de ton taux de glycémie. Ce diabète sucré post-transplantation (=DMT) se manifeste par des taux de glycémie élevés en laboratoire. Les autres symptômes peuvent être par exemple des fringales ou une prise de poids.

Les experts estiment que jusqu'à un tiers des personnes transplantées développent un tel diabète. Les principales mesures qui aident au traitement et à la prévention sont l'exercice physique, un changement d'alimentation et un ajustement du poids.

Outre tes taux de glycémie, les lipides sanguins, comme le cholestérol, peuvent également être augmentés par le traitement immunosuppresseur. Ces valeurs de laboratoire sont régulièrement contrôlées, surtout peu après la transplantation. Comme toujours, tu peux consigner tes valeurs dans le journal de bord de l'application Mizu.

4. Hypertension due aux immunosuppresseurs

Outre ton métabolisme, le traitement par immunosuppresseurs peut également avoir un impact sur ta tension artérielle. Celle-ci peut augmenter en raison de l'utilisation de ces médicaments. Mais ta tension artérielle après la transplantation dépend aussi d'autres facteurs, comme tes valeurs avant la transplantation et la qualité du rein du donneur.

En général, des valeurs de tension artérielle élevées peuvent entraîner une diminution de la fonction de ton nouveau rein. Comme pour les taux de sucre élevés, l'exercice physique, une alimentation saine et une adaptation de tes médicaments peuvent t'aider. Comme toujours, tu discuteras de la thérapie exacte avec ton équipe médicale.

5. Diminution de la fonction rénale

Certains immunosuppresseurs peuvent également entraîner une diminution de la fonction de ton nouveau rein s'ils sont pris en grande quantité. La raison en est que les médicaments réduisent l'irrigation sanguine de ton nouveau rein. En règle générale, ces modifications de la fonction rénale peuvent être inversées et contrôlées en adaptant la dose de tes médicaments ou en optant pour des alternatives.

Néanmoins, il est important de contrôler régulièrement tes valeurs rénales. Fais donc attention à ce que tes examens de contrôle auprès de ton centre de transplantation et de ton néphrologue soient réguliers et fiables. Le contraire serait plus que dommage, car tu dois soutenir au mieux ton précieux nouveau rein dans son travail et en prendre soin le plus longtemps possible.

6. Perte osseuse due aux immunosuppresseurs

Le traitement par immunosuppresseurs peut également entraîner ce que l'on appelle une perte osseuse (= ostéoporose). L'ostéoporose est une maladie métabolique des os qui leur fait perdre leur densité et leur solidité. Ces modifications sont souvent dues à des problèmes d'équilibre en calcium et en vitamine D. Il peut en résulter des fractures osseuses. D'autres facteurs favorisant l'apparition de l'ostéoporose sont par exemple le niveau d'activité physique personnel et l'alimentation.

Pour le traitement et la prévention, l'exercice physique, (musculation, marche en plein air, etc.), la prise de préparations à base de calcium et de vitamine D ou d'autres médicaments sont utiles. Ton équipe de transplantation t'expliquera quelles sont exactement les mesures nécessaires.

7. Autres effets secondaires

Les diarrhées ne sont pas seulement dues à des infections, mais peuvent malheureusement aussi être un effet secondaire de tes médicaments, en particulier si tu prends de l'acide mycophénolique. Si ton équipe de transplantation a exclu d'autres causes, une réduction de la dose de cette classe de substances peut s'avérer nécessaire. Mais souvent, cet effet secondaire n'est que temporaire et l'acide mycophénolique peut à nouveau être dosé plus fortement par la suite. Cependant, il est parfois nécessaire de passer à d'autres substances, comme l'azathioprine.

Une faible quantité de globules blancs (= leucopénie) peut généralement être provoquée par l'acide mycophénolique ou l'azathioprine. Ton équipe de transplantation peut éventuellement réagir en passant à une dose plus faible. Si ton taux est très bas, tu devras peut-être même t'injecter un médicament pour augmenter le nombre de globules blancs pendant quelques jours. Si tu as un faible taux de globules blancs et que tu as de la fièvre, tu dois dans tous les cas te rendre immédiatement à l'hôpital. Dans ce cas, ton corps ne peut presque pas faire face aux infections et il doit être soutenu le plus rapidement possible.

Le tremblement des mains peut surtout se produire dans les premiers mois suivant ta transplantation et est souvent dû au tacrolimus ou à la ciclosporine. Avec le temps, cet effet secondaire s'atténue généralement de lui-même ou diminue de lui-même avec une dose plus faible de ces médicaments.

Il est préférable de discuter de ces effets secondaires plus complexes avec ton équipe de transplantation et de ne jamais modifier tes médicaments sans recommandation explicite de ton néphrologue.

Comment maîtriser les effets secondaires des immunosuppresseurs ?

Comme tu le vois, les immunosuppresseurs sont très importants après la transplantation et ce n'est pas pour rien que ton équipe médicale les utilise et les ajuste. Il existe toutefois quelques effets secondaires qui font souvent partie du programme. Il est important que tu prennes tes médicaments régulièrement afin d'obtenir un niveau d'efficacité aussi constant que possible de ceux-ci. Cela aidera aussi ton équipe médicale et ton nouveau rein. Parallèlement, tu dois toujours discuter de manière proactive des effets secondaires avec ton équipe de transplantation.

Ta fonction rénale, les taux d'action de ces médicaments et tes taux de glycémie et de lipides sanguins sont généralement enregistrés lors des examens de laboratoire réguliers et analysés par ton équipe médicale. Tu peux ensuite documenter tes valeurs de laboratoire correspondantes, ton poids et tes valeurs de tension artérielle dans ton journal de bord de l'application Mizu. Ainsi, tu auras toi-même un aperçu de tes valeurs les plus importantes après la transplantation. Afin de détecter à temps d'éventuelles infections, tu peux également noter tes valeurs infectieuses (par ex. CRP) et tes mesures de température dans ton journal de bord. Ainsi, tu gardes à tout moment un œil sur ta santé et tu peux discuter directement des anomalies avec ton équipe de transplantation.

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Dr. Diego Parada Rodriguez (fr)
Spécialiste en formation pour la néphrologie
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